Est-ce que tu t’acceptes telle que tu es ?
Ou t’arrive-t-il d’avoir du mal à le faire ?
Te juges-tu facilement face à ton image corporelle ?
Si c’est ta situation, je t’invite à lire ce qui suit, je te propose des astuces pour t’aider !
Accepter notre image et accepter notre corps tel qu’il est, tous deux, représente un beau et grand défi pour plusieurs personnes. Pour y arriver, il y a un parcours à emprunter. Ce chemin est composé de périodes où les mots prononcés par d’autres et les jugements reçus ou perçus laissent des traces, des empreintes et pour certains, des cicatrices ou même des traumatismes.
Ces mots et jugements restent graver dans la mémoire alimentant, du même coup, les croyances négatives, dégradantes ou limitantes envers soi-même. N’oublions pas que plus nous vivons, ou plutôt, subissons ce type de commentaires en bas âge, plus nous en sommes affectés. Je me souviens de cette période qui a été très déterminante dans mon parcours de vie affectant la définition de mon image et de ce que je jugeais de moi-même comme étant inadéquat. Ne pas oublier qu’à l’enfance, nous sommes comme des éponges, nous absorbons tout sans nécessairement le remettre en question. C’est souvent perçu comme la pure vérité. Et pourtant !!!
Quel en est l’impact ?
Il s’installe de façon presqu’automatique le réflexe d’auto jugement sévère envers soi-même, de se dévaloriser, de vouloir être autrement, de se renfermer ou de se replier sur soi et j’en passe. À l’extrême, ça peut conduire à de l’automutilation ou encore jusqu’à enlever le goût de vivre.
Un autre impact important est que plusieurs personnes peuvent se tourner vers la nourriture pour compenser alors que d’autres se dirigeront vers d’autres types d’addictions comme la boisson, les drogues ou autres en pensant moins souffrir. Pourtant, si nous savions.
Le meilleur chemin que je connaisse est d’abord de tourner le regard en soi. D’oser regarder ce qui s’y passe pour pouvoir ensuite, faire un ménage intérieur. Ce ménage aide à prendre conscience des insatisfactions vécue et contribue à stabiliser la zone émotionnelle qui est fragilisée. Une fois cette zone stabilisée, il est plus facile de s’occuper de l’aspect physique et corporel.
Accepter et s’accepter pour aller de l’avant
Accepter, peut être un grand mot. Souvent parce qu’on ne sait pas comment faire pour s’accepter. Je propose donc d’utiliser apprivoiser, apprendre à vivre avec, accepter que des fois ça va moins bien, qu’être différente fait partie de la vie. C’est surtout dans les moments de doute ou de remise en question qu’il est important d’apprendre à s’accepter et s’accueillir telle que nous sommes. Ensuite, apprivoiser qui on est avec toutes les parties qui nous composent.
Se souvenir que notre corps est notre véhicule. Qu’il nous supporte et nous permet de faire toutes les activités basiques. Qu’il me permet de me déplacer du point A au point B. Que grâce à mon corps, je peux répondre à mes besoins vitaux et que je peux profiter de la vie.
Faire connaissance avec son corps
Apprendre à de notre corps, de l’honorer et de l’écouter est indispensable dans le processus d’acceptation de soi. Il est primordial de se centrer sur ses propres besoins, car après tout nous n’avons qu’une seule vie à vivre. Pourquoi ne pas la vivre pleinement? Pour cela, nous méritons d’être douce et bienveillante avec nous-même.
Soyons une mère idéale pour nous-même. Prenons soin de nous. Occupons-nous de notre corps comme s’il était un temple. Il y a une citation qui dit “ le corps, c’est le temple de l’âme.” Pour avoir une belle âme, il faut d’abord s’occuper de notre temple, notre corps. En s’occupant de notre corps, on donne à l’âme le goût d’y demeurer.
Voici un défi que je te propose : nomme la partie de ton corps que tu aimes le moins. Ensuite, demande-toi à quoi cette partie sert-elle réellement? Si elle n’est plus là, qu’est-ce qui va arriverait ?
Accepter la différence
Quand nous ne sommes pas dans l’acceptation de notre corps, nous aurons plus de difficultés à entendre les signaux qu’il nous envoie. J’entends souvent dire “Je suis allée au-delà de mes limites!” “Je suis épuisée!”
Faire de la place et nommer ce que l’on vit fait partie du processus d’acceptation de soi, pour aller mieux, pour être mieux.
Quand tu es face à une situation difficile, ne t’apitoies pas trop longtemps sur ton sort. Cela ne va pas durer. Accorde-toi une journée de pause si nécessaire. Après, passe à autre chose, cela va te faire du bien. Il est essentiel de s’autoriser à vivre les journées plutôt moches. C’est aussi indispensable de montrer notre sensibilité, car la montrer sous le tapis est dangereux.
C’est légitime de se sentir malheureuse, en manque d’énergie, avec moins de bonne humeur certains jours. Gardons en mémoire que les mots que tu ne dis pas pourront se transformer en maux dans ton corps. En mettant les mots sur les maux, l’apaisement se fait ressentir, il y a u ne charge de moins sur les épaules.
Au lieu de te focaliser et de rester prise dans une zone d’insatisfaction, concentre-toi sur ton présent, c’est ce que tu peux contrôler. Liasse le passé derrière toi, ce qui est écrit est écrit, tu ne peux rien y changer.
Cette phrase entendue dans mes formations de thérapeute m’a grandement fait cheminer “Le perfectionnisme est à l’antipode de l’amour de soi.” Elle m’a permis de sortir du perfectionnisme que je m’exigeais pour plaire aux autres et revenir dans l’amour de qui je suis.
L’acceptation, c’est habité notre corps
Le fait d’être dans notre corps nous permet d’être dans le moment présent.
Plus on s’observe, plus on se regarde, plus on fait face à ce que l’on vit, mieux on va se sentir.