Acceptes-tu ton corps tel qu’il est ?
Habituellement, es-tu à l’aise face à ton corps ?
Au fil de mes rencontres-clients, je m’aperçois que pour plusieurs personnes, il y a souvent une partie de notre corps avec laquelle nous sommes moins en accord.
Que ce soit une caractéristique, un trait physique, la forme de notre nez, visage, corps… Notre perception peut entraîner une certaine forme de gêne ou encore un complexe d’infériorité. Dans certains cas, ça peut aller jusqu’à causer des déséquilibres émotionnels ou mentaux.
C’est pourquoi je t’invite à poursuivre ta lecture.
Les croyances de notre enfance déterminent l’adulte que nous sommes aujourd’hui
Très tôt dans notre vie, nous recevons des commentaires sur notre apparence, que ce soit de nos proches ou de personnes en qui nous avons confiance. Ces commentaires s’apparentent à une certaine forme de jugement en fonction de qui est acceptable ou non selon nos propres références.
Le réflexe de juger notre apparence ou l’apparence de quelqu’un d’autre est très répandu. Combien de fois, entends-tu des remarques du genre “Il ou elle a dont bien maigri.” “Il ou elle a pris du poids.” “As-tu vu son la grosseur de son nez.” Et j’en passe. Il y a une certaine forme de normalité dans ce type de propos, ça fait partie en quelque sorte des mœurs et coutumes de notre société.
Avec du recul, ces commentaires nous affectent d’une façon ou d’une autre, qu’ils soient petits ou grands, positifs ou négatifs. Qu’ils soient énoncés à la blague ou non. Inconsciemment, nous leur donnons de l’importance.
C’est ce qui explique notre forte tendance à vouloir plaire au regard de l’autre. Ces propos peuvent à leur tour venir alimenter notre discours intérieur et nos croyances sur notre propre image corporelle et induire que nous ne sommes pas à la hauteur physiquement.
Il apparaît alors très important de bien choisir nos mots. J’ajouterais même que c’est essentiel. Les mots utilisés auprès des enfants ont un grand impact sur l’adulte qu’il sera. Souvent, ces mots prononcés et ces croyances inculquées à l’enfance perdurent à l’âge adulte influençant nos façons de faire et d’être.
De ce fait, de manière inconsciente, nos pensées nous dictent d’être comme les autres, de paraître comme les autres, d’agir comme les autres.
Quel est l’impact des commentaires des autres sur soi ?
En donnant de l’importance à ces commentaires, il devient de plus en plus difficile d’accepter notre corps tel qu’il l’est. En ne s’acceptant pas, nous ne sommes pas dans l’accueil de notre personne et nous cherchons à changer ce que nous aimons moins.
En plus, c’est à travers notre perception de soi et de nos croyances qu’on va choisir notre partenaire de vie. Sais-tu que dans 89 % des cas, la personne qui t’accompagne dans ta vie, c’est l’enfant blessé en toi qui l’a choisi.
Une personne qui a vécu en bas âge de l’humiliation, de l’abandon, du rejet, de l’injustice, de l’insécurité ou encore de l’intimidation vivra différents sentiments et émotions qui auront un effet direct sur son estime de soi. Pour certains, ça pourra aller jusqu’à un mal être profond.
Que faire face au mal-être ?
Face au mal être, plusieurs personnes aurons le réflexe de le cacher ou de s’en défendre. Pensons à tous ces moments où nous nous perdons dans le faire, que ce soit au travail, dans les sports, la danse, le magasinage, le jeu, etc. Certains peuvent même faire des dépenses folles. Tout ceci permet d’échapper à ce qui fait mal en dedans.
Oser se faire face pour soulager ce mal-être. Oser aller à notre rencontre pour mieux nous outiller, mieux nous accepter comme personne et mieux accepter notre enveloppe corporelle.
L’idéal serait de nous déposer dans notre bulle. De créer un espace où nous nous sentons bien avec nous-même. Un espace invitant qui inspire à la confidence, à l’intimité avec des chandelles ou lumière tamisée, musique douce et parfum d’ambiance. Une fois cet espace créé, prenons papier et crayons pour déposer tous nos sentiments et émotions. Écrire sans jugement, sans questionnement avec spontanéité. Libérons ce qui a besoin d’être libéré.
Ensuite, s’il y a des choses qui nécessite notre attention, nous pouvons revenir en relation et échanger avec quelqu’un de confiance, quelqu’un avec qui nous sommes à l’aise et qui nous offrira son écoute et sa sensibilité. Cette étape, à elle seule, est très importante dans notre quête du bonheur. Elle permet aux mots d’être entendus et de causer moins de maux à l’intérieur de nous.
Accepter son corps, c’est revenir vers soi
Pour modifier quoi que ce soit dans notre vie, il est sage de revenir dans ce qui est important pour soi. L’idéal de le faire pour soi et non pour les autres. C’est le point de départ.
Rappelons-nous que nous sommes la personne la plus importante de l’univers. C’est pourquoi nous devons apprendre à nous prioriser et s’occuper de soi en premier.
Le développement personnel versus acceptation de notre corps
Grâce au développement personnel, nous pouvons prendre conscience que nous sommes la personne la plus importante de notre vie et de tous les domaines de notre vie. Nous sommes un tout : Corps-Cœur-Esprit. Nous sommes tellement plus qu’un simple corps physique.
En s’acceptant soi-même, nous nous valorisons davantage ce qui a un impact direct sur notre estime pour soi. Cette estime apporte tellement plus de liberté d’être et d’amour de soi. Au final, il est possible de se créer une vie qui nous ressemble et qui tient compte de qui nous sommes réellement.
En conclusion, pour accepter notre corps et s’accepter tout court, rappelons-nous que tout part de soi. Nous sommes le joyau de notre vie. Peu importe ce que nous traversons, il y a toujours une solution. Soyons responsable de trouver les outils qu’il nous faut pour grandir, pour aller de l’avant.
Bonne continuation !